Quauque Lexicographes

Joseph Bellon

 Né à Saint Véran en 1892, deuxième fils de Jean Arnaud et de Marie Blanc… Chantre de son village qu’il quitta très jeune pour entrer au séminaire d’Embrun.  Il serait sans doute devenu prêtre si la guerre n’avait interrompu ses études. Il vécut dans la région Lyonnaise entre Oullins et Décines où il mourut en 1973. Il travailla dans le textile, s’engagea dans le syndicalisme chrétien et à ses heures perdues rédigeait un essai sur saint Véran, Cette étude publiée en 1983 par le Monde alpin et rhodanien est un témoignage tout à fait remarquable sur la vie d’un village de montagne frontalier.

« Saint Véran (Hautes Alpes) altitude 2040 m. Son histoire, ses us et coutumes, suivis d’un lexique des mots patois du pays »

Claude Arnaud

La linguistique au service de l’histoire  BSAD tome I  1866 p189-195 Tome II 1867 p 48-57, 142-148. Environ 500 mots du parler de Charpey

Hector Blanchet

Dictionnaire sur l’origine des mots patois et des noms locaux du Voironnais. Hector Blanchet. Grenoble Edouard Allier. Imprimeur – libraire. 1869

Auguste Boissier

Ouvrier tanneur et  Poète. Diois. (15 aout 1802 – 2 janvier 1867) Un personnage attachant qui vécut à Paris où il exerçait le métier de dessinateur en broderie. On lui doit des poèmes en patois de la vallée de la Drôme consacré à Die, ses habitants, leur vie, leurs travers… D

Glossaire du Patois de Die (Drôme) publié en 1873 par la Société d’archéologie et statistique de la Drôme à Valence Imprimerie Chenevier & Chavet.

  Proso et poueisis en patois de Dio. /  Lou poyson de Dio o Paris / Lou bergier omoueiroux. Roumonço, paroulas de Gusté Boueissier, musiquo de M. Emilé Raoux /  Poueisias dioisas. Lou Siégé de Solliens, pouémé en 4 chonts, per Gusté Boueissier.

Jacques Joseph Champollion-Figeac

Le frère de l’autre et le père d’Aimé. Article en préparation

Nicolas Charbot

Né à Grenoble (ou à Meylan) le 16 novembre 1645 mort le 18 mars 1722. On ne sait rien de lui si ce n’est qu’il fut avocat auprès du Parlement et qu’il connaissait Nicolas Chorier et Allard avec lesquels il collabora parfois. Il écrivit une histoire de la ville de Grenoble et un dictionnaire des patois dauphinois où il s’adonne à une pratique de l’étymologie pour le moins hasardeuse mais qui donne à l’ouvrage une saveur particulière. Champollion et Ravanat le cite abondamment dans leurs ouvrages

Dictionnaire de la langue vulgaire qu’on parle dans le Dauphiné, par Nicolas Charbot, publié pour la première fois sur les manuscrits originaux par H Gariel… 1885. Grenoble. Édition J Allier

Chabrand, J A et A de Rochas d’Aiglun

Patois des Alpes cottiennes (briançonnais et vallées vaudoises) et en particulier du Queyras. Grenoble : Maisonville, Paris : Champion 1877

André Devaux

Dauphinois des Terres froides, universitaire, recteur des Facultés catholiques de Lyon, évêque, consacra toute son œuvre au vieux parler dauphinois.

André Faure

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Hyacinte Gariel

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Wilhem Gies

On devrait faire Dauphinois d’honneur cet ethnologue allemand qui accomplit des les années trente dans le Haut Oisans, la Vallouise et le Queyras un travail d’ethnographie exceptionnel. Il appartenait au département d’études romanes de l’Université de Hambourg dirigé par F Krüger qui conduisit à travers l’Europe des campagnes ethnographiques aujourd’hui encore inégalées. Il y en eut 53 : 23 pour la Péninsule Ibérique, 16 pour la France, 10 pour l’Italie, 3 pour la Suisse méridionale, une autre enfin consacrée à une analyse comparée des ruches dans l’ensemble des pays romans. Ces travaux furent publiés entre 1929 et 1945 dans la revue Volkstum und Kultur der Romanen (Identité et Culture des pays romans) et dans la collection Hamburger Studien zu volkstum und Kultur der Romanen . La guerre arriva qui interrompit le programme … En 45, Krüger, compromis, émigra en Argentine, l’Ecole fut dispersée et ses travaux, pas loin d’être considérés comme partie intégrante de la stratégie du Reich, occultés. Ce n’est qu’en 1990 que la Revue « Le Monde Alpin et Rhodanien » publia une traduction de l’essai de Gies sur l’Ethnologie des Hautes Alpes du Dauphiné.

En bon adepte de l’école des mots et des choses, Gies décrit tout ce qu’il voit, les maisons, les outils, les ponts, les fontaines, les moulins. Il fait des photographies, des croquis, recueille tout un vocabulaire technique, des mots qui en ce temps là étaient encore, pour une bonne partie, toujours en usage. Alors que les ethnologues français à l’image de Van Gennep travaillaient sur les documents que leur fournissaient des érudits locaux, Gies s’imprègne du pays, parcourt les chemins, longe les torrents, ressent tout le poids de la montagne, du climat. Il s’attache au cadre de vie, pas à la vie, c’est la loi du genre et la condition pour mener à bien toute étude…Volkskundliches aus den Hochalpen des Dauphiné, « L’ethnologie des Hautes Alpes du Dauphiné » se lit sans peine, avec gourmandise même. Childericen

Abbé JA Gaillaud

Il fut abbé de la Cathédrale de Gap

Le dialecte du Champsaur en 1828 : Lou Banc des Oufficiers BSEHA 2° année 1883 p 383-385

Le parler de Saint Bonnet BSEHA 2° année 1883 p 518-523

Théodore Gauthier

Le langage de Gap en 1835 : Es la preso de Gap par les Tallardiers en 1568. BSEHA 3°année, 1884 p 266-270

Charles Joisten

Ethnologue, fondateur du Monde Alpin et Rhodanien d’Ehnologie alpine aujoud’hui disparue. Grand collecteur  de récits, contes, légendes et chansons

Calixte Lafosse

 

Glossaire romanais ou petit dictionnaire des termes du patois de Romans qui ont le moins de rapport avec le français. Le Dauphiné Tome VI 1869  Glossaire d’environ 500 mots. Publié également dans Le Jacquemart Manuscrit de 1565 entrées aux Archives de Romans . Cote 58 S 9

Louis Moutier

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Marius Peyrol

Glossaire de Taulignan. Ouvrage perdu mentionné par Louis Moutier

Téofilo G Pons

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Albert Ravanat

(1845 – 1894). Après des études de Droit, il reprit la librairie de son Père, place de la Halle à Grenoble dont il fit une librairie ancienne réputée, c’est-à-dire un établissement où des hommes arrivés, bien en place, venaient papoter, ragoter et acheter au pire des livres au mètre pour décorer leur bibliothèque, au mieux des livres rares, chers, précieux, voire quelque peu scandaleux qui amèneraient dans leur vie entièrement dédiée à la perpétuation de l’ordre bourgeois, une lueur de liberté, de folie… Le Bourgeois, en ce temps là, était de quelque part et l’histoire locale qu’il affectait de soutenir voire de pratiquer- les fameux érudits locaux – avait pour mission de donner à son canton un minimum de lustre. Ravanat s’intéressa ainsi au séjour de Rabelais à Grenoble et au transfert des cendres de Bayard à Saint André. Il est toujours gratifiant de penser que l’on marche dans les pas de Rabelais ou de Rousseau, que l’on parle comme Laurent de Briançon, que l’on a la droiture de Bayard… Comme si suivre l’exemple de sa mare, de son pare ou de ses gran, de parler comme l’Adelphine ne suffisait pas ! Il est aussi, surtout, l’auteur du « Dictionnaire patois des environs de Grenoble » publié en 1911 par Émile Robert aux éditions Allier à une centaine d’exemplaires. Une somme pleine d’apriori misogynes, de ragots douteux, de citations calamiteuses, d’allusions graveleuses… Un travail d’Enguerrand type, mais ce qu’il a de mieux et de plus abordable à ce jour en matière de patois, mis à part bien évidemment pour ceux qui ont pu l’approcher, notre B.L.S.

Séjour de Rabelais à Grenoble / par A. Ravanat libraire Grenoble : imp Allier, 1891 

 André Blanc – Grenoble hérou, épître en vers patois sur les réjouissances pour la naissance de Mgr le Dauphin 1729. Notes et recherches sur l’âge et les œuvres de l’auteur / par Albert Ravanat  Grenoble : lib. Ravanat, 1890

Dictionnaire du patois des environs de Grenoble. Grenoble Impr Allier, 1911

Adolphe Rochas

 Dictionnaire du Patois de Die. A l’état de manuscrit ? 191 et 64 C Bibliothèque de Valence

Han Shook

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Gaston Tuaillon

« Limite nord du provençal à l’est du Rhône », Revue de linguistique romane, Paris, Société de linguistique romane avec le concours du Centre national de recherche scientifique, vol. 28 « cahier 109-110 »,‎ janvier-juin 1964, p. 127-142 (ISSN 0035-1458, OCLC 1681180, lire en ligne [archive]).

(avec Jean-Baptiste Martin) Atlas linguistique et ethnographique du Jura et des Alpes du Nord. Francoprovençal central, 3 Vol., Paris 1971-1981.

(avec Ernest Schüle, Rose-Claire Schüle e Tullio Telmon) L’Atlas des patois valdôtains. État des travaux 1978, Osta 1979.

Les régionalismes du français parlé à Vourey, village dauphinois, Grenoble 1983.

Le francoprovençal. Progrès d’une définition, Valdosta 1983.

(éditeur, avec Michel Contini) Atlas linguistique roman, 4 vol., Roma 1996-2009 (Volum serior da fé).

(éditeur et traducteur) Laurent de Briançon, Trois poèmes en patois grenoblois du XVIe siècle, Grenoble 1996.

(éditeur et traducteur) Bernardin Uchard, La Piedmontoize. Poème en francoprovençal de Bresse, en hommage au Maréchal Lesdiguières (1619), Roma 2000.

(éditeur et traducteur) La littérature en francoprovençal avant 1700, Grenoble 2002.

Le francoprovençal. Tome premier. Définition et délimitation. Phénomènes remarquables, Valdosta 2007.

(éditeur et traducteur) Nicolas Martin, Noëls et chansons en français et en patois savoyard (Lion 1555), Montmélian 200