Chansons de Noces
La chanson de la Mariée – Chanson de Noce – Charivari – Coquelicot maria sa fille – La Fille à marier – La Maumariée (1) – La Maumariée (2) – Le Maumarié – Mère maridei me – Le Pinson et l’Alouette – Les Répliques de la Marion – Rigodon de Noce – Salut à la Mariée – La triste Noce – La Vieille Mariée – Le Vieux Mari
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La Fille à marier
Quand j’étais fille
Je disais tous les jours
Arrive, mon temps, arrive
Je serais grande un jour
Et maintenant que je suis grande
J’ai vingt ans révolus
Je suis encore fillette
Jamais je ne l’aurais cru.
Je m’habille à la mode,
Je porte des chapeaux ronds
Ainsi que de belles robes
Et de jolis jupons.
Je sais bien lire, écrire
Encore bien mieux chanter
Malgré toutes mes parures
Je reste à marier
Je vois mes camarades
Qui sont de beaux partis
Qui vont en promenade
Avec leur bon ami
Et moi qui les regarde,
Le cœur bien soupirant
Faut-il me promener seule
Puisque je n’ai pas d’amant
Si je viens à mourir
Sans être mariée
On mettra sur ma tombe
En lettres bien dorées
C’est une pauvre fille
Qui a bien subi son sort
Chagrin de rester fille
Lui a causé la mort.
Chansons de Noces –
Mère maridei-me
Mère maridei-me ‘quest’an,
Mère maridei-me ‘quest’an.
Ma fiho n’avèn gis d’amant,
Ma fiho n’avèn gis d’amant.
Grand Diéu d’amant !
Qu’es acò d’amant ma mère ?
N’i a un qu’espèro fai cinq an,
Ma mère lou vole
Lou vole ! Aquéu bèu drole.
Lou vole emai l’aurai.
Mère, marie-moi cette année.
Ma fille, nous n’avons point d’amant.
Grand Dieu ! Un amant !
Qu’est-ce que c’est qu’un amant ma mère ?
Il y en a un qui attend depuis cinq ans.
Ma mère, je le veux.
Je le veux ! Ce beau garçon.
Je le veux et je l’aurai.
Mère maridei-me ‘quest’an,
Mère maridei-me ‘quest’an.
Ma fiho n’avèn gis d’anèu,
Ma fiho n’avèn gis d’anèu !
Grand Diéu d’anèu !
Qu’es acò d’anèu ma mère ?
Manco pas de ciéucle au tounèu.
Ma mère lou vole.
Lou vole ! Aquéu bèu drole.
Lou vole emai l’aurai.
Mère maridei-me ‘quest’an,
Mère maridei-me ‘quest’an.
Ma fiho n’avèn gis d’oustau,
Ma fiho n’avèn gis d’oustau.
Grand Diéu d’oustau !
Qu’es acò d’oustau ma mère ?
Manco pas plaço à l’espitau !
Ma mère lou vole.
Lou vole ! Aquéu bèu drole.
Lou vole emai l’aurai.
Mère maridei-me ‘quest’an,
Mère maridei-me ‘quest’an.
Ma fiho n’avèn gis de pan,
Ma fiho n’avèn gis de pan.
Grand Diéu de pan !
Qu’es acò de pan ma mère ?
Li boulangié couaion tout l’an !
Ma mère lou vole.
Lou vole ! Aquéu bèu drole.
Lou vole emai l’aurai.
Mère maridei-me ‘quest’an,
Mère maridei-me ‘quest’an.
Ma fiho as pas gis de coulié.
Ma fiho as pas gis de coulié.
Grand Diéu coulié !
Qu’es acò coulié ma mère ?
Alor metrai un res d’aiet !
Ma mère lou vole.
Lou vole ! Aquéu bèu drole.
Lou vole emai l’aurai.
Mère, marie-moi cette année. / Ma fille, nous n’avons point d’amant. / Grand Dieu ! Un amant ! / Qu’est-ce que c’est qu’un amant ma mère ? / Il y en a un qui attend depuis cinq ans. / Ma mère, je le veux. / Je le veux ! Ce beau garçon. / Je le veux et je l’aurai.// … Ma fille, nous n’avons point de bague… / Il ne manque pas de cercles aux tonneaux… // … Ma fille nous n’avons pas de maison… / Il ne manque pas de place à l’hospice.// Ma fille, nous n’avons point de pain…. / Les boulangers cuisent toute l’année. // Ma fille, tu n’as point de collier… / Alors je mettrai une tresse d’ail.
Chansons de Noces – Mère, maridei-me / Chanson traitée ici sur un rythme de farandole, recueillie dans le sud des Baronnies par Jean-Louis Ramel auprès d’Augusta Bonnet Corréard, Jeanine Faure au Buis 12-2001
Le Pinson et l'Alouette
Lo quinson e l’alauveta
An parlat de se maridar
Lintor-la-rigueta.
An parlat de se maridar
Lintor-la rigau.
Ne’n volian far una nòça
Mai savian pas coma la far…
D’ailai ne’n ven trèi corbaraus
Embé trèi michas de pan blanc…
Embé de pan, de ben n’avèm,
Mai per lo vin coma farem ?..
D’ailai ne’n ven trèi furmigas
Emb’un barèu dessos lo bràç…
Per de vin, buvenda n’avèm,
Mai per dançar coma farem ..?
D’ailai ne’n ven un pichon rat
Emb’un vioron dessot son braç…
Ai ! Mas filhas, bravas filhas,
Vos farem pro, pro bien dançar…
D’ailai un chat suert dau cendrier
Puèi sautèt sus lo menestrier
Le pinson et l’alouette / Ont parlé de se marier. / « Lintor-la rigueta ». / Ont parlé de se marier / « Lintor-la rigau ». / Ils voulaient faire une noce / Mais ne savaient pas comment s’y prendre…/ De là-bas arrivent trois corbeaux / Avec trois miches de pain… / Avec le pain, nous aurons pour manger / Mais pour le vin, comment ferons-nous ?… / De là-bas arrivent trois fourmis / Avec un tonneau sous le bras… / Pour le vin, nous avons assez, / Mais pour danser, comment ferons-nous ?… / De là-bas arrive un petit rat / Avec un violon sous son bras… / Aïe ! Mais filles, gentilles filles / Nous vous ferons très, très bien danser… / De là-bas, un chat sort du cendrier / Puis « sauta » sur le ménestrel !
Chansons de Noces – Lo Quinson e l’alauveta : chanson animalière, le pinson et l’alouette les animaux les plus pauvres du bestiaire ont décidé de se marier, d’aussi mal lotis qu’eux se proposent de les aider… Mais il n’y a pas de miracle / chanson du Trièves recueillie par Johan Shook à Monestier-du-Trièves
Rigodon de Noce
A l’aller
Viens, viens, viens, bienheureuse viens
Viens donc à la messe
Au retour
Viens, viens, viens, malheureuse viens
Viens donc de la messe
Chansons de Noces –
Salut à la Mariée
Nous vous saluons, la charmante épousée
Nous vous saluons avec tous nos amis
Sans oublier votre aimable chéri
Nous vous offrons un beau bouquet de roses
Environné de fleurs de jassimin
C’est pour bannir, la bell’, tous vos chagrins
Nous vous offrons de pommes, puis d’amandes
Prenez, mangez, servez-vous sans façon,
Et puis goûtez si notre vin est bon.
Buvons un coup à la santé des filles
Sans oublier ces beaux amusements
Que nous prenions, la belle, dans notre temps
Jeune-z-époux d’une épouse accomplie.
Aimez-vous bien, et Dieu vous aimera ;
Aimez la paix, et Dieu vous bénira.
Allez, partez, commencez le ménage
Allez, partez, vivez plus de cent ans,
Environnés des plus charmants enfants
Chansons de Noces –
Chanson de Noce
Là-haut sur la montagne
En m’allant promener,
J’entends le rossignol chanter
Qui dit dans son langage :
Malheureux sont les amoureux
Qui se mett’en ménage.
Pour se mettre en ménage
Il y a de l’embarras
Il faut nourrir femme et enfant,
Payer taille et louage ;
Voilà tous les plaisirs qu’on a
De se mettre en ménage
Le jour des fiançailles :
» Belle,préparez-vous.
Préparez-vous un mouchoir blanc
Pour essuyer vos larmes.
Vous pourrez dire : « Adieu, beau temps
Adieu plaisirs volages ! »
Le jour du mariage
Dit, faisant son paquet :
« Est-ce possible de quitter
Le lieu de ma naissance
Là où j’avais tant demeuré
En grande réjouissance ! »
Le lendemain des noces
Quel habit mettrons-nous ?
Me faudra prendre l’habit gris,
quitter c’lui de plaisance,
Avec un chapeau de souci,
En grande patience
Huit jours après mes noces
Chez mon pèr’ je m’en vais.
« Vous m’avez donné un libertin
Un libertin ivrogne
Qui dépense tout son argent
Et ne pense qu’à boire. «
« Prends patience, ma fille,
Il s’en corrigera
Embrasse-le, caresse-le,
Sera ton avantage :
Peut-être un jour il reviendra
Dans son petit ménage
Chansons de Noces – Tiersot –
La chanson de la Mariée
J’avais promis dans mon jeune âge
De ne jamais me marier.
Mais aujourd’hui pas davantage
Tous mes parents me faut quitter
Refrain
Adieu, fleur de jeunesse
Adieu, aimable liberté.
la noble qualité de fille,
Aujourd’hui je vais la quitter
Ci l’on me prend, ci l’on me mène
dedans l’église, sous le bras,
Et la couronne sur la tête
Comme la fille d’un grand roi
Quand il vient pour se mettre à table
Tous mes parents autour de moi,
Tout le monde qui me regarde,
Les larmes qui coulent sur moi.
Quand il vient le soir pour se rendre
» Adieu, parents, adieu-z-amis!
Je quitte le plaisir du monde
Pour y prendre du souci. »
Et la ceinture que je porte
Qui fait trois fois le tour de moi,
C’est mon amant qui me la donne
Pour finir ses jours avec moi.
Ci l’on me prend, ci l’on me mène
Dans un pays étranger,
Là où je n’y connais personne
Que celui que j’ai épousé
Ah! me voici, ma belle-mère
Me voici donc auprès de vous,
Pour votre bâton de vieillesse
Pour finir mes jours avec vous
Chansons de Noces –
La triste Noce
Pierre fit un bouquet
A sa mie de roses
Le samedi le fait,
Le dimanche le porte.
Ah tiens, mie, un bouquet
De toutes fleurs jolies
De roses, de muguets
De joli serpolet
Plante-le dans ton jardin
Il en prendra racine.
– Ah si l’amour prend racine
J’en planterais si long, si large
Que j’en parlerais à toutes mes amies
Oh, mais Pierre, dit-on
Épousez-vous belle femme ?
– N’est pas si belle que toi
Mais l’est un peu plus riche
– La richesse n’est rien
La beauté est une rose
– Viendras-tu pas à mes noces ?
Si tu y viens, viens-y toute parée
– Pour être bien parée
Me faut être à cheval
Si à cheval j’y vais
Viendras-tu m’y descendre ?
Pierre tant loin la vit venir
Il s’en vient la descendre.
La première danse qu’on fait
La belle est tombée morte.
La seconde danse qu’on fait
Pierre n’en fit de même.
Tout le monde disait
Voilà deux amoureux
Qui sont morts d’amourette
Chansons de Noces – recueillie par Lucien et Marcelle SAGE : « Un village du Bas-Dauphiné : Saint – Jean – d’Avelanne / MAR 1-2, 1976.
Charivari
Dis donc, vieille carcasse,
Tu veux te marier,
Sans avertir les femmes
Les enfants du quartier
Nous sommes de bons drilles.
Des enfants sans soucis
Donne-nous de quoi boire
Ou bien charivari
Et vous, Mademoiselle,
Perdez-vous la cervelle
De faire choix d’un homme sans dents
Ce qui nous ferait dire
Sans qu’il faille médire
Qu’vous n’avez pas d’amants
Coquelicot maria sa fille
Coquelicot maria sa fille
Avec un marchand de guenille
Pas très beau, pas très joli
O Riquiquette!
Pas très joli, pas très beau
O Coquelicot ! On se rendit à l’église
N’y avait pas d’eau bénite
Chacun pissa dans ses sabots
O Riquiquette !
Chacun pissa dans ses sabots
O Coquelicot !On revint à la maison,
N’y avait rien de préparé,
Qu’une chèvre toute pourrie
O Riquiquette!
Qu’une chèvre toute pourrie
O Coquelicot
Quand on veut aller se coucher,
N’avait pas de lit préparé.
Chacun coucha sur des fagots
O Riquiquette !
Chacun coucha sur des fagots
O Coquelicot !
Quand vint onze heures la minuit
La mariée péta au lit,
Le mari fut plus honnête
O Riquiquette !
Alla ch… par la fenêtre
O Coquelicot !
Porteur d’eau revenant de l’eau
Leva la tête en haut
Oh ! Qué plau de gros catyo
O Riquiquette !
Oh! Què plau de gros catyo
O Coquelicot !
Chansons de Noces –
La Vieille Mariée
La viglia Etrambira (1),
L’a bientôt quatre-vingts ans,
Berli branbran,
Berli la viglia,
L’a bientôt quatre-vingts ans,
Berli branbran.
C’est pas la fill’ que j’épouse,
C’est son or et son argent.
Mardi nous irons à noce,
Mercredi enterrament.
De l’ai guetia (2) la gueula,
L’avait rin que tré grouss’ dents.
L’atra loffe (3), l’atra cloche,
L’atra va cascavelan. (4)
De l’ai guetia à l’oreille,
La moucha crescive dedian. (5)
De l’ai guétia a la téta,
L’avait rin que tré pieu blian. (6)
L’a enco ben dien son écava (7)
Trènta tonneaux de vin blian.
L’a enco ben dien son guerni (8)
Trinta cope de froment.
L’a enco ben dien s’n écurie
Trente vâches et dou bu blian (9).
Mariage – Noces – Tiersot – collectée à Boonneville.
Le vieux mari
Venez pour entendre chanter
Une chanson nouvelle,
D’un vieillard de nos environs
Et d’une demoiselle
Le vieillard a plus d’soixante ans
La fill’ n’a pas encore quinze ans.
La demande à son hé hé hé hé
La demande à son la la la
La demande à son père.
Son père aussitôt lui répond :
« Ma fille sait rien faire
– Pourvu qu’elle fasse mon lit
Je me charge du reste.
Elle aura bien plus d’l’agrément
De mon or et de mon argent.
Je la ferai,hé hé hé hé
Je la ferai la la la la,
Je la ferai maîtresse. »
Son père la prend par le bras
Et la mène à l’église ;
Et moi je la suivis soudain
Derrière sans rien dire.
Je vous jure, mon cher ami,
Quand il en vient pour dire :
« Oui » qu’elle a dit oui hé hé hé hé,
Qu’elle a dit oui la la la la
qu’elle a dit oui sans rire
Après s’être bien divertie
Une journée entière
Il a fallu se mettre au lit
pour terminer l’affaire.
mais, avant de se mettre au lit
La bell’dit qu’elle avait envie
De faire sa hé hé hé hé
De faire sa la la la la
De faire sa prière
Fillettes de nos environs
Qui êtes messagères
Ne prenez pas ces vieux grisons,
Car ils sont courts d’haleine.
Prenez un garçon vigoureux
Et ne prenez pas de ces vieux
Car vous feriez hé hé hé hé
Car vous feriez la la la la
Chansons de Noces –
Les répliques de La Marion
Int éré tu quant a criavo?
Corpus Marion.
Int éré quant a criavo ?
Corpus ambus.
A iéré din mon dgiardino qu’a culio salado
da mon dio, mo mari
A iéré din mon dgiardino qu’a culio salado
da mon dio, mo mari
– Lo fenne portan pas culotte
– Lo vignavo qu’a iéro ecursado.
– La Fenne ne portan pas le sabre
– La vignavo qu’a iero ma colognetta qu’a fiaravo
– La Fenne ne portan pas moustace
– La vignavo qu’a iéro maçirado
Où étais-tu quand je t’appelais ? Corpus Marion / Où étais-tu quand je t’appelais, corpus ambus / J’étais dans mon jardin où je cueillais de la salade / Oui da, mon Dieu, mon mari
Chansons de Noces – Tiersot –
La Maumariée (variante 1)
Moun paire m’a marida,
Amai m’a maridada,
Bon la deritou,
Amai m’a maridada.
A un vieillart si m’a donna,
Amai me li a donnada.
Jou li parerei bien soun liet
Li garderei sa pluma.
Que li metren a soun couisi ?
Una peira ben dura.
Que li metren à sou costa ?
Une feda tounduda. »
Quant m’en ven la miéya nuech,
Lafeda sauta en terra.
« Vousque sias de dedelai,
Arresta me ma mia !
Ta mia n’a pas les pes blancs
Ni la testa flourida. »
Mon père m’a mariée, / oui, m’a mariée, / Bon la deritou, / oui, m’a mariée. / A un vieillard il m’a donnée, / oui.il m’a donnée. /Je lui préparerai bien son lit, /lui garderai sa plume. /Que lui mettrons-nous à son oreiller ? /Une pierre très dure. /Que lui mettrons-nous à son côté ? /Une brebis tondue. » /Quand vient la minuit, /la brebis saute à terre. /« Vous qui êtes de l’autre côté, /arrêtez-moi ma mie ! /Ta mie n’a pas les pieds blancs / ni la tète fleurie.
Chansons de Noces –
La Maumariée (variante 2)
Mon père me marie
A l’âge de quinze ans.
Il m’a donné un homme,
De quatre vingt-dix ans.
Le soir de mes noces,
Avec lui m’ faut coucher:
Me tourne les épaules
Et ne fait que dormir.
Le lendemain des noces,
Chez monpèr’ je m’en vas.
» Vous m’avez donné un homme
Qui ne vaut rien du tout.
– Prends patience, ma-fille;
C’est un riche marchand :
Il est souvent malade,
Peut-être il en mourra.
Tu seras l’héritière
De tous les biens qu’il a.
– Au diable la richesse
Quand le plaisir n’est pas.
J’aimerais mieux un homme
De mon contentement
Que toute la richesse
De ce vieillard marchand. »
Chansons de Noces – Tiersot –
Le Maumarié
Mon père me marie
Malgré ma volonté ;
M’a donné une femme
Qui ne fait que gronder
Refrain
Hélas ! Pourquoi se marie-t-on ?
Moi qui étais si heureux garçon !
Je viens de la journée
Tout mouillé, fatigué.
Je lui ai dit : « Madame
Y-a-t-il de quoi souper ?
– Ah ! Soupe et re-soupe
Car pour moi j’ai soupé.
Tiens, voilà les eaux sales,
Si tu veux les manger
Je m’en vais à la danse,
La dans’ pour y danser ;
Quand ça viendra dix heures,
Tu viendras me chercher.
Tu prendras un’lanterne,
Un flambeau allumé
Tu me diras : « Madame
Vous plait-il de venir ? »
Tu prendras de la paille,
tu couch’ras sous mon lit;
Tu me diras : « Madam
Vous plait-il de dormir
Hélas ! Pourquoi se marie-t-on ?
Moi qui étais si heureux garçon !
Chansons de Noces –